Naturopathe à Bordeaux et au Bouscat

Quand j’étais adolescente et révoltée par les injustices du monde, ma mère m’a dit « ça prend du temps pour devenir soi-même ». Cette phrase énigmatique, il m’a fallu des années pour la comprendre. J’avais un tempérament fougueux et joyeux, je me posais beaucoup de questions sur le monde, la vie, mais je ne connaissais pas mes besoins essentiels, mon moteur dans la vie (aujourd’hui on dirait, mon Ikigai).

Dans tous les postes que j’occupais dans mon « autre vie » 😉 je proposais des missions « en plus », pour aider à la joie de vivre au travail, à la transformation des habitudes pour du mieux-être, du plus juste, plus équilibré, plus joyeux. J’ai mis beaucoup d’années, de formations dans des univers très variés depuis mes 20 ans, de développement personnel, d’avancées, de chutes, de tempêtes, de recommencements… pour comprendre que là était le sens de ma vie.

Apprendre, transmettre, transformer ! Réunir dans la joie et la solidarité !

Je repense régulièrement à ce sujet de philo en prépa HEC et qui depuis m’habite comme une clé de ma vie : « Peut-on être à la fois lucide et optimiste ? »

Comme si la formulation elle-même portait l’impossibilité de cette équation !

Impossible dans notre monde devenu fou : fou dans le sens où il détruit ce qui le nourrit, notre Terre vivante, où il crée des vies et des villes déshumanisantes. Un monde d’experts et de science, de technologie ultra sophistiquée, où par comparaison, l’individu apparaît forcément diminué, perdu, coupé de lui-même et du bon sens !